Sélectionner une page
Du nouveau dans le chromage dur électrolytique
novembre 15, 2023

Le chromage dur électrolytique utilise actuellement du chrome hexavalent (Cr VI).

Dans mon précédent post le jugement de cour de justice européenne concernant l’annulation de  l’autorisation donnée au Cr VI, L’autorisation annulée est celle d’un consortium. j’indiquai que cela rebat les cartes pour les industriels.

Les industriels concernés ont, pour certains, déposé un dossier pour une nouvelle demande d’autorisation d’utilisation du Cr VI. Selon la réponse de la commission européenne au jugement ci-dessus, et en fonction de l’avancement de leur dossier d’autorisation, il y a de multiples possibilités. On ne peut exclure un arrêt de l’utilisation du Cr VI pour le chromage dur électrolytique, pour certains industriels. En cas de besoin d’une clarification, veuillez ne pas hésiter à me contacter. Contact

Enfin la commission européenne a mandaté l’agence européenne des produits chimiques, l’ ECHA, afin d’étudier la possibilité de passer le Cr VI d’un régime d’autorisation à un régime de restriction d’utilisation. Ce mandat en date du 27/09/2023, a été publié début octobre 2023. Ce que nous pouvons retenir de ce mandat est qu’il ouvre une possibilité d’être sous ce régime de restriction dès la fin 2026. Si le projet va jusqu’à son terme, ce régime de restriction se substituera alors aux autorisations données au fur et à mesure de l’extinction (fin de la période d’autorisation) de celles-ci.

Par ailleurs dans la revue galvano-organo je vous signale l’article concernant la substitution du Chrome hexavalent  par le Chrome trivalent comme « principe actif » dans le procédé de chromage dur électrolytique, dont je vous conseille la lecture. article Galvano Organo

Dans cet article les difficultés de cette substitution ne sont pas minimisées. Les projets R&D collaboratifs successifs ont été pilotés par l’IRT-M2P. Ils ont permis des avancées significatives dans la compréhension des mécanismes permettant d’atteindre un dépôt de chrome qui satisfasse aux cahiers des charges des industriels.

Le projet NEPTUNE mentionné dans cet article poursuit les avancées des projets précédents (HCTC et CRONOS 2024). Il rassemble encore davantage d’industriels. Cela montre l’intérêt et la mobilisation tant des industriels applicateurs que des donneurs d’ordres. Le projet NEPTUNE vise à atteindre un niveau maturité suffisant afin de permettre une validation par les donneurs d’ordres pour deux procédés développés .